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Watashi no yume
19 juin 2009

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Récapitulatif des courants littéraires :

L’humanisme (XV

em et XVI

em siècles) : c’est un courant littéraire qui apparaît avec la renaissance et qui place l’homme au centre des préoccupations, et donc le savoir et la connaissance. C’est une sorte de renouveau de la littérature en prenant pour modèle l’antiquité (Cicéron, Virgile, Plaute, Hésiode, Ovide etc.) ; Rome est particulièrement pris pour modèle, ainsi que

la Grèce

antique (Aristote et Platon, notamment) au niveau de la rhétorique et de la poésie, ils deviennent des modèles à imiter, et à parfaire. Ce sont des auteurs tels que Ronsard, Du Bellay, Rabelais, avec la défense et illustration de la langue française, les réformes religieuses –Luther et Calvin avec leurs ouvrages, les sonnets qui participent à l’expansion de l’humanisme.

Le classicisme (XVII em siècles) :

Le classicisme est un mouvement esthétique du XVII em siècles qui se traduit par la raison (en philosophie, avec Descartes, Pascal et Spinoza, notamment) ; c’est l’ordre qui règne, tout est droit, carrée, bien mis à sa place, structuré, pensé, bien raisonné. C’est aussi le souci de l’universel ainsi que des règles de bienséances et de vertu. En littérature, cela se traduit par une vision idéal de l’homme juste, droit, vertueux, qui sait voir le juste milieu des choses, être agréable, raisonné. Ce sont des tragiques, comme Racines, des moralisateurs comme

La Bruyère

ou

LA Rochefoucauld

, des poètes comme Boileau, La fontaine.

Le Baroque (XVII em siècles) :

Mouvement parallèle et contraire au classicisme, le Baroque n’est point raisonné, mais courbe, plein d’émotions ; c’est le mouvement, l’action qui est mis en avant, la fougue, l’amour passionné, le sentiment qui transparaît avant tout. LA structure, l’ordre, tout cela passe après. Cependant, c’est également l’expression du pouvoir royal (de Louis XIV à l’époque). C’est un idéal bien plus passionné de vertu et de justice qui s’exprime non plus par l’ordre, mais par la déraison, l’expression du sentiment. Ce sont des auteurs comme Corneille, ou Molière (Dom Juan, par exemple) qui en sont les représentants.

Les Lumières (XVIII em siècles) :

Les lumières est un courant du XVIII em siècle qui se caractérisent par sa volonté de se servir de son entendement pour appréhender les choses. Autant en philosophie qu’en poésie et en littérature, les lumières exercent leur esprit critique pour discerner la vérité et aboutir à un avenir meilleur, quitte à critiquer l’église, les mœurs, les abus du pouvoir, les injustices, les incompréhensions. On admire particulièrement le modèle Anglais (notamment Voltaire). En France, les auteurs prédominants seront Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu et Fontenelle. En Allemagne, ce seront des philosophes tels que Kant qui prévaudront et Hobbes en Angleterre (respectivement critique de la raison pure et le Léviathan).

Le romantisme (première moitié du XIX em siècles) :

Ayant pour source des préromantiques tels que l’abbé Prévost, Rousseau ou Madame de Staël, le romantisme est un courant littéraire qui se traduit par une volonté de lyrisme, de fuite de la réalité vers des horizons plus beaux, une sorte de début d’exotisme aussi (Musset, notamment) ; c’est l’épanchement de l’âme dans la nature, considéré comme une mère, et du mal du siècle ; les romantiques reprennent les figures antiques pour illustrer leur propos et retournent dans la littérature Médiévale. Ce courant est surtout représenté par des auteurs comme Lamartine, Musset, Victor-Hugo ou Vigny ; on trouve aussi les sources de ce romantisme dans Goethe (les souffrances du Jeu Werther, et Faust) ainsi que dans Schieler.

Le réalisme (majeur partie du XIX em siècles) :

Le réalisme est un courant parallèle au romantisme et qui s’y oppose même (parfois des auteurs furent d’abord romantique, puis réaliste, c’est le cas de Flaubert, avec Madame Bovary qui critique le romantisme). Les réalistes veulent peindre la réalité humaine, même dans ses recoins les plus intimes, sordides et malsains. Ils veulent décrire la réalité dans ses composantes sociales, psychologiques et historiques. Mais non point dans les moindres détails des choses, dans ce qu’ils veulent montrer, par soucis de temps, de place, et d’ennui pour le lecteur. Par soucis d’inutilité également. Ils considèrent que la description est ce qui précède l’action, et est même une action en tant que telle et qui permet de dépeindre d’autant mieux celle-ci. Ce sont des auteurs tels que Balzac, Stendhal ou Flaubert, qui se base sur des documents historiques, des observations détaillés, parfois à une touche d’imagination.

Le naturalisme (fin du XIX em siècles) :

Courant issue du réalisme, le naturalisme a pour chef de file Emile Zola avec le roman expérimental en 1880. La théorie de Zola est d’expérimenter à travers le roman les expériences en les dépeignant, pour en retirer la réalité historique, psychologique et politique selon le cas ; c’est un démarche non plus littéraire, mais scientifique, qui vise à montrer les choses, les expérimenter en les dépeignant. C’est la théorie naturaliste, le ‘naturel’ des choses. Ce sont des auteurs comme Alphonse Daudet, Emile Sola bien sûr, Guy de Maupassant, Jules Vallès ou encore aux frères Goncourt.

Le symbolisme (deuxième moitié du XIX em siècles) :

Mouvement qui refuse la représentation réaliste et rationnelles des choses, le symbolisme se traduit par l’utilisation de symbole, dans le but de transcender le monde ; courant quasiment exclusivement poétique, c’est un mouvement esthétique qui vise à représenter symboliquement les choses, tout en décriant un mal du siècle toujours présent avec l’apparition du spleen Baudelairien. Ce sont principalement des poètes comme Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, Baudelaire ou Jules Laforgue qui use des sens, des sons, des odeurs pour suggérer le divin, le mystique, au-delà tu réel.

Le surréalisme (début du XX em siècles, après la première guerre mondiale) :

Né après la première guerre mondiale, c’est un courant artistique qui va contre l’art qui se faisait jusqu’alors contre la morale et la société ; ils veulent expérimenter les jeux de langage, l’écriture systématique ; on veut rêver, délirer, aller dans l’inconscient. Ce sont des auteurs comme Eluard, Aragon, le cou coupe d’Apollinaire.

L'existentialisme (début et milieu de XXème) :


Ce mouvement philosophique et littéraire du début et milieu du XX èm siècle repose sur l'idée que l'existence humaine n'est pas déterminée par une essence préalable. Il met en avant la liberté individuelle et la responsabilité : chaque homme est maitre de ses actes et de son destin, selon Sartre, animateur du mouvement aux cotés de Simone de Beauvoir et de Camus.

L'absurde (XX em siècles) :


Plus qu'un mouvement, il s'agit d'une sensibilité qui s'exprime dans des oeuvres littéraires, essentiellement dans le théatre, où la condition humaine y est perçue comme contraire à la raison et dépourvue de sens. La solitude, le désespoir, la difficulté de communiquer confèrent aux personnages une dimension tragique (Camus, Beckett, Ionesco). Courant déjà commencé au cours du XIX em avec le pessimisme allemand représenté par Schopenhauer, et Hartmann.

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Commentaires
Watashi no yume
  • J'ai bien peu de prétentions; si peu d'ailleurs que je ne prétends qu'à une seule: être moi-même; ainsi, j'essaierai de me peindre ici même tel que je suis, sans omettre ni vice ni défaut, ni qualité ni belles actions.
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