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Watashi no yume
3 janvier 2009

Parti

Parti. Encore une fois. J’erre seule dans les méandres de mon esprit, ils rejoignent mon cœur, mon cœur qui saigne, qui a mal sans toi, il ne sait où aller. Mes yeux se posent au hasard dans la pièce, ne savent plus ce qui est beau, ce qui est vivant, où est la vie si tu n’es pas là ? Où est donc l’avenir, et où suis-je, moi, si tu n’es pas là ?

Oh, reviens, vite ! Non, ne pars jamais, reste, je t’en prie, reste… Ne pars jamais, reste toujours près de moi, ne me laisse pas, j’ai tant besoin de toi, mon Etoile. Je t’aime, en me laisse pas là, dans cet enfer si froid, glacial, il détruit mon cœur, s’enfonce en lui comme une flèche de glace… reviens…

Le sommeil est bien là, il serait si doux de m’enfuir dans les bras de Morphée, mais je ne désire que les tiens ! Le sommeil frappe à ma porte, aussi fort qu’il le peut, mais je me refuse à l’écouter, je ne veux que toi, et tu me manques tant qu’il me faut le crier, le pleurer, le chanter, et enfin m’écrouler à genoux sur le sol…

Je sais que tu reviendras, je ne le sais que trop bien… Mais est-ce un crime que de vouloir chaque instant pouvoir poser mon regard sur toi, ton visage, tes yeux, tes lèvres, ton corps, toi tout entier ? Dois-je payer pour oser aimer ? Pour ressentir le manque de ta personne si douce à mon cœur ? La patience n’a jamais été maîtresse de mon esprit, mon âme est née impatiente, et elle se languit de toi, de tes mots si doux… Toi tout entier me donne l’envie de t’appartenir, prends ce que tu veux de moi, je te l’offre, non, je te le donne simplement, moi n’est pas un présent, ce n’est qu’une petite fille qui ne sait où regarder quand l’Ange somptueux s’enfuit, est rappelé auprès du Soleil, ou de la Lune ma maîtresse. Moi n’est qu’une enfant, qui est bien plus jeune que toi en vérité, qui a beau avoir les seize ans qu’on lui veut donner, ne sait où aller, ne sait pourquoi, ne veut rien si ce n’est toi. Ne désire qu’être tienne, en entier, sans aucune contrainte, se savoir enchaînée à toi, et rien qu’à toi, simplement parce que mon amour se veut esclave de Toi, Toi personne si belle, personne que j’admire, que j’aime, que j’écoute, en qui j’ai confiance, et que je veux combler.

La jeune enfant que je suis souffre tellement qu’elle ne trouve sa lumière qu’en toi, reviens, aie pitié reviens, ne me quitte pas ! Je sais, tu es là sans être là, toujours je sais que tu m’accompagnes, mais l’enfant a peur, seule dans le noir, quand tu n’es pas là pour la rassurer comme elle en a besoin chaque jour, comme elle te le demande ardemment sans jamais le formuler, parce qu’elle sait que tu l’aimes, et qu’en fermant les yeux elle te voit. Pourquoi alors s’inflige-t-elle la punition de l’éveil ? Pourquoi ne pas dormir, comme toute enfant sage et amoureuse, pourquoi ? Pourquoi résister jusqu’à s’écrouler si elle se lève ? Pour s’écrouler, justement. Être sûre de s’écrouler, mais de se relever parce que des rêves l’attendent, et ces rêves sont tous emplis de ta personne.

Les cauchemars sont loin, seulement lorsque tu n’es pas là. Alors là elle rêve éveillée, cauchemarde parfois, s’écroule et dort. Parce qu’elle ne peut vivre autrement qu’en attendant ton retour.

Simplement, mon Cœur, je t’aime.

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Commentaires
Watashi no yume
  • J'ai bien peu de prétentions; si peu d'ailleurs que je ne prétends qu'à une seule: être moi-même; ainsi, j'essaierai de me peindre ici même tel que je suis, sans omettre ni vice ni défaut, ni qualité ni belles actions.
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